Le stress, la notion de stress et surtout le rapport au stress constituent un ensemble assez subjectif.
On peut désigner le stress comme étant un « syndrome général d’adaptation ». Une joie intense, le surmenage, une contrariété, un traumatisme… Tous ces événements provoquent des tensions ainsi que des perturbations physiologiques. De même, la vie moderne nous oblige sans cesse à utiliser notre organisme ainsi que nos capacités cérébrales et émotionnelles sans respect des normes naturelles.
Résultat : nous réagissons avec toujours plus de difficulté à ces pressions continuelles. Elles deviennent source de stress.
Le stress résulte donc de l’incapacité d’un individu à faire face à une accumulation de tensions. Au niveau biologique, dernier peut même entraîner certains maux : fatigue, irritabilité, maux de tête, douleurs abdominales, maux de dos, insomnie, manque d’appétit ou boulimie et vulnérabilité face aux virus. Dans le pire des cas, le risque d’infarctus et de dépression est réellement présent.
Là où certains ne développeront aucune pathologie particulière (après un deuil, un divorce, une perte d'emploi, etc.) ou un stress chronique important, d'autres tomberont physiquement malades, pour des tracasseries "jugées moins graves" vu de l'extérieur :
Cela signifie que ces personnes somatisent plus que les autres. En effet, face à un traumatisme (et quelque soit celui-ci), n'importe quel individu peut développer trois types de réponses psychiques. Ces vecteurs psychiques sont :
1°) tentative d'analyse et de gestion de la situation,
2°) Extériorisation de type comportementale - colère, rage, etc.
3°) Si le traumatisme est jugé inconsciemment trop important par rapport à la capacité d'analyse ou d'extérioration,
Le phénomène du stress est habituellement divisé en trois phases, distinctes :
PHASE D'ALARME :
Choqué, malmené, l’individu sollicite ses ressources pour répondre à la demande d’adaptation. De grandes quantités d’énergie (sécrétion d’hormones) sont dépensées.
Choc : accélération du rythme cardiaque, chute de la tension et du tonus musculaire
Alarme : le corps répond au choc, s’adapte au traumatisme. Tension et contraction musculaire augmentent. Troubles digestifs, mal de tête,
Le sujet fait face.
PHASE DE RESISTANCE
L'individu s'adapte et s'adapte encore : il résiste. Les réserves d’énergie baissent. e corps ne récupère pas du traumatisme et de la dépense d’énergie. De nouvelles sollicitations le touchent avant qu’il n’est retrouvé son équilibre. Pathologies fonctionnelles, anxiété, somatisations.
Le sujet fait face, mais dans la tension.
PHASE D'EPUISEMENT
La situation s’installe et perdure, l’individu s’épuise, ne s’adapte plus. Le stress s’installe de manière permanent. Il devient chronique Pathologies fonctionnelles, organiques et psychologiques (ex : un symptôme de fibromyalgie apparaît).
Le sujet ne fait plus face.
Somatisation corporelle
Le corps peut déclencher une somatisation. Celle-ci se caractérise par le déclenchement intérieur d'une association de comportements internes se construisant autour de schémas inconscient prédéfini et qui ont pour but la protection de la personne. Dans ce cas, le traumatisme peut se transformer ainsi en maladie.
Si ses mécanismes restent encore un mystère, son efficacité n'est plus mise en doute. Toute la lumière sur une technique ancienne qui revient très fort. L'hypnose est beaucoup plus efficace que d'autres techniques – comme la "relaxation simple", parce que son effet relaxant, renforcé par la voix et la présence rassurante de l'hypno-thérapeute, diminue très rapidement l'impact des agents stressants, quelle qu'en soit l'origine. Ensuite parce qu'elle permet au patient en état hypnotique de lever lui-même ses inhibitions. Ainsi par cette méthode thérapeutique, la reprise de l’autonomie, le recul des agents anxiogène, la déstimulation émotionnelle sont autant de facteurs propres à réassocier le patient avec tous les aspects positifs de sa vie.
L’hypnose externe et son volet autohypnose se décline en terme de thérapie globale.
Les objectifs à venir,
L’alimentation,
Le repos,
L’activité physique,
Analyse des dépendances,
Etc.